L’Amour ! ?

 

Aujourd’hui  j’aimerais vous parler de l’ « Amour» car, ici, dans notre petit Cercle de Radiesthésie du Villeneuvois nous allons ensemble essayer de le pratiquer.

Mais lequel choisirez-vous?

L’amour, au sens général, est un élan du cœur qui nous porte vers un être. On peut même parler d’une philosophie de l’amour (comme on parle de la philosophie du vivant ou de la connaissance).

 

Définitions générales de l’amour

 

Latin : Amor : affection, vif désir

Philosophie, Psychologie : inclination vers une personne ou un objet considéré comme bon

Morale : tendance opposée à l’égoïsme

 

L’amour et les philosophes 

 

Les philosophes épris de rationalité se méfient généralement de l’Amour comme de la peste, soit parce qu’il est illusoire et fait souffrir, soit parce qu’il nous détourne d’autres idéaux
à atteindre (la sagesse, la vertu…). 

Mais cela ne les empêche pas de se pencher sur ce grand mystère. Les plus grands penseurs,
de Platon à Jean-Paul Sartre, ont livré leur vision du sentiment amoureux.
Nous vous proposons un petit tour d'horizon de l'amour en philosophie.         


Pour Jean-Jacques Rousseau, "l'Amour n'est qu'illusion ; il se fait pour ainsi dire un autre univers, il s'entoure d'objets qui ne sont point (…)." Il faut se méfier de la passion qui est contradictoire et ne mène jamais au bonheur qu’elle promet. 

Pour Kant, l'amour est le plus grand danger qui nous guette, car il entre en contradiction avec
la morale. Le philosophe, qui a vécu en accord avec ses principes, n’a jamais dérogé à sa devise "Agis toujours de telle manière que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle". 

 

L'amour est une joie

 

Heureusement, l'amour est présenté sous un jour plus favorable chez d’autres penseurs,
à commencer par Platon. 

Platon (427-348 av. J.-C.) est l’un des premiers à s’être intéressé à l'Amour en philosophie. Dans Le Banquet, il raconte un mythe resté célèbre. A l’origine, l’homme était une sphère,
mais Zeus nous a coupés en deux. Depuis, nous errons de par le monde à la recherche
de notre moitié perdue. 
Pour Comte-Sponville, l’amour véritable (qui n’est pas égoïste mais qui aime l’autre pour ce qu’il est) se confond avec la sagesse. Il écrit : "Il s’agit d’apprendre à vivre, à jouir, à se réjouir, c’est-à-dire d'apprendre à aimer".

 

Quelques citations sur l'amour

 

L'amour en philosophie est une question épineuse et une source quasi inépuisable de citations. Nous vous en proposons un petit florilège ! 

- La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure. (Saint-Augustin)  

 - Ce qu'il y a d’ennuyeux dans l'amour, c'est que c'est un crime où l'on ne peut pas se passer d'un complice. (Charles Baudelaire)   

-  Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé.

-  L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas. (Jacques Lacan)  

- Un amour, une carrière, une révolution : autant d'entreprises que l'on commence en ignorant leur issue. (Jean-Paul Sartre)   

-  Aimer beaucoup, comme c'est aimer peu ! On aime, rien de plus, rien de moins. (Guy de Maupassant).  

- Toute aspiration en général vers les choses bonnes et vers le bonheur, voilà l’Amour.  (Platon) 

- L’Amour a toujours pour base le renoncement au bien individuel. (Tolstoï)

- L’Amour est une passion qui peut naître en nous sans que nous apercevions en aucune manière si l’objet qui en est la cause est bon ou mauvais. (Descartes)

- L’Amour n’est autre chose qu’une Joie accompagnée d’une cause extérieure. ( Spinoza) 

- L’Amour est un piège tendu à l’individu pour perpétuer l’espèce.  ( Schopenhauer) 

Mais toutes ces réflexions philosophiques se sont développées sur des vécus différents.

 

POURQUOI CET ENGOUEMENT DES PHILOSOPHES POUR L’AMOUR ?

 

L’Amour a longtemps été tenu à l’écart de la tradition philosophique occidentale. Aujourd’hui pourtant, des philosophes le voient comme un questionnement central dans leur réflexion.

 

ANALYSE D’UN PHÉNOMENE QUI NE MANQUE PAS DE SURPRENDRE

 

S’il a inspiré et inspirera sans doute encore les plus belles pages de la littérature, l’Amour n’a pas fait bon ménage avec la tradition philosophique occidentale.

Il serait faux d’affirmer que les grands philosophes ne se sont pas exprimés sur leur conception de l’amour : de Platon à Jean-Paul Sartre en passant par Montaigne, Jean-Jacques Rousseau, Arthur Schopenhauer ou Søren Kierkegaard, nombreux sont ceux qui en ont offert leur propre vision.

Il n’empêche que face au désenchantement généralisé du monde, l’Amour, sentiment enchanteur entre tous, aurait très mal résisté aux développements de la pensée philosophique.

L’Amour, sujet central de la vie des humains que nous sommes, objet premier de toutes les littératures, du cinéma, des séries et des reality-shows les plus ébouriffants, ne serait donc pas un objet philosophique. Circulez, il n’y a rien à voir…

Pourtant, depuis quelque temps, une floraison d’essais signés par des philosophes s’étale sur les rayons des librairies :

- Le Paradoxe amoureux (Pascal Bruckner)   

Le sexe ni la mort (André Comte-Sponville)

- Eloge de l’Amour (Alain Badiou)

- De l’Amour (Luc Ferry)… pour ne citer que quelques publications récentes. 

 

Opérations commerciales (l’Amour, cela fait vendre) ?

 

Effet parmi d’autres d’une certaine «mièvrerie postmoderne» comme le suggèrent de façon un peu méprisante les détracteurs de la pensée contemporaine ?

Avant de se plonger dans le contenu de ces ouvrages, on peut déjà avancer deux raisons plus sérieuses.

D’une part, il faut souligner la montée en puissance des Sciences humaines, qui se sont emparées du domaine : les sociologues se penchent sur les relations entre les individus, explorent ce qu’ils appellent «la sphère privée» qui a pris une place majeure dans les sociétés contemporaines, mettent en évidence l’importance de la reconnaissance, de l’épanouissement individuel, du respect de l’autre et de la manière dont il s’exprime – ou non – à travers les relations amoureuses.

La psychanalyse a avancé, depuis Sigmund Freud et Jacques Lacan, ses propres analyses de la passion et du désir…

La psychologie évolutionniste s’est penchée sur les fonctions de la pulsion sexuelle et de l’«Amour romantique», vues comme des émotions liées à la chimie de notre cerveau.                 

Alors que tout un courant de la psychologie positive montre le rôle des relations d’amour et d’amitié sur le bien-être des individus                                                                                                           

D’autre part, les philosophes contemporains ont réinvesti une tradition philosophique ancienne, celle de la recherche de l’art de vivre. Comment parvenir à la «bonne vie» dans un monde qui se transforme depuis les grandes ruptures initiées par la contre-culture de la seconde moitié du XXe siècle ?

La recherche du bonheur et de la sagesse, sujet central des philosophies de l’Antiquité, revient sur le devant de la scène en ne manquant pas de faire une bonne place à l’Amour.

 

 

L’amour comme nouveau paradigme

 

Pour L. Ferry, l’affaire est entendue. 

Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de la pensée dans laquelle l’amour serait devenu le paradigme central.

 

Qui serait prêt aujourd’hui, dans le monde occidental, à mourir pour Dieu, pour la patrie ou pour une révolution ? Qui entretient encore un rapport sacrificiel avec ces grands idéaux ? 

En revanche, affirme-t-il, « une nouvelle phénoménologie du sacré contemporain ferait apparaître avec évidence que les seuls êtres pour lesquels nous serions prêts à mourir, à risquer nos vies (…) » sont ceux que l’on aime.

 Pour lui, l’Amour est le principe qui donne sens à nos vies et à nos engagements.

S’appuyant sur les travaux des historiens Edward Shorter, Philippe Ariès ou Viviana Zelizer, le philosophe rappelle que cette montée en puissance de l’Amour a été progressive depuis le XVIIe siècle.

Le mariage d’amour a peu à peu remplacé les mariages arrangés dès l’époque moderne. P. Ariès a aussi montré la naissance de l’amour filial et de la famille affective. V. Zelizer a constaté le même phénomène – plus tardif aux Etats-Unis – de montée en puissance de la sphère de l’intimité

Mais, toujours pour L. Ferry, cette «privatisation de la vie» ne signifie pas un repli individualiste sur soi. «La logique de l’Amour nous emmène vers des logiques de compréhension plus collectives : nous nous émouvons des malheurs des autres, nous sommes plus enclins à comprendre les difficultés de chacun…»

L’Amour est devenu pour L. Ferry le moteur de la pensée humanitaire et même de la pensée politique, inaugurant un nouvel âge de l’humanisme. «Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu’il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d’une utopie positive. Car l’idéal qu’elle vise à réaliser n’est plus celui des nationalismes ni de l’idée révolutionnaire. Il ne s’agit plus d’organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l’humanité, mais de préparer l’avenir de ceux que nous aimons le plus, c’est-à-dire des générations futures.»

Dans sa conception de l’Amour, L. Ferry étend donc ce sentiment bien au-delà de la pure passion amoureuse.

Notons qu’il rejoint en cela un certain nombre de travaux actuels, qui mettent en avant la montée de l’altruisme, de l’attention aux autres et de l’élargissement de la sphère affective à tous les secteurs de la société.

 

Et en conclusion

 je vous partage l’idée que s’en fait « Conrad  » et a la quelle j’adhère 

 

L’Amour est la plus belle, la plus puissante et la plus pure énergie sur Terre.


L’Amour est le Feu Sacré.


Ce Feu, offrant la chaleur et le réconfort dont chaque ÊTRE peut se nourrir, réchauffant le corps, le cœur, l’Âme et l‘esprit, reliant à des dimensions subtiles de SOI, à d‘autres plans et à tout ce qui EST, doit rester allumé et crépitant

 

Dans le partage de l’Amour, du Feu Sacré, si intime soit-il, chaque personne doit prendre conscience qu’il est du devoir de chacun, et non pas d’un seul être, d’alimenter ce Feu Sacré. Chaque être est responsable de le garder précieusement allumé, et y apporter une bûche pour qu’il continue à offrir sa chaleur.

Si une personne néglige ce Feu, cette énergie d’Amour, et laisse à l’autre la responsabilité de l’alimenter, alors cela s’éteint doucement et progressivement car l’énergie ne circule pas.


Ce Feu peut crépiter et donner sa chaleur, sa lumière, son réconfort et son bien-être uniquement s’il est nourrit par et en chacun, et avec AMOUR, afin que l’énergie puisse continuer de circuler, aller et venir entre l’autre et Soi, entre les ÊTRES, dans le DON, l’ACCUEIL, le PARTAGE et l’ECHANGE.


Alors, ce Feu, cette énergie d’Amour s’amplifie en SOI et en l’Humanité.


Nous sommes tous porteurs, responsables et diffuseur du FEU SACRÉ.
7


Voici que l'Amour s'en vient à vous.

 Prenons simplement exemple sur cet Amour que les êtres peuvent se porter, s'apporter ou apporter lorsque l'un va mal. 


Et ainsi, lorsqu'il est accueilli, tel un cadeau, un don de SOI, l'Amour transcende de nombreuses choses, de nombreuses souffrances ou blessures....

Tel est l'Amour. Il ne prend pas, ne retient pas, n'emprisonne pas, ne possède pas, ne contrôle pas, ne jalouse pas, ne profite pas, ne manipule pas, et il n'est ni une faiblesse ni une fragilité.


Et si cependant l'un voit l'Amour ainsi, alors la peur réside en celle ou celui qui a ce regard. L'Amour est à l’écoute, l'Amour comprends, avec compassion.

Il est une joie intérieure, subtile, discrète, humble, juste perceptible dans le regard de celle ou celui qui l'offre. L'Amour offre la liberté.

IL EST LIBERTE. 


L'Amour est une force miraculeuse, un don de la Vie, une essence que chacun porte en soi naturellement.

 Même au plus profond du désert intérieur le plus aride, même au plus profond de la tempête, de la tourmente, de la souffrance, de la solitude, même au plus profond du doute et de l'incertitude, dans les plus sombres passages de l'existence, l'Amour se présente toujours, sous de nombreux aspects.

Tel une lumière dans la nuit. L'Amour offre, tout simplement, lorsque l'on sait l'accueillir, sans peur.


Conrad CA

http://www.conrad-a.com 

 

BIBLIOGRAPHIE

     Gregory Mutombo. Conférencier, enseignant spirituel.

www.lasymphoniedesames.com

https://www.facebook.com/558964007553147/videos/868568706592674/?fref=nf

   http://la-philosophie.com/amour-definition-philosophie

      http://www.gralon.net/articles/art-et-culture/litterature/article-l-amour-en-philosophie---ce-que-les-philosophes-en-disent-6873.htm

      http://www.scienceshumaines.com/l-amour-une-philosophie-nouvelle-pour-le-xxie-siecle_fr_31243.html

     Grands Dossiers N° 32 - sept-oct-nov 2013 : L'amour, un besoin vital

       Article publié dans Sciences Humaines, n° 240, août-septembre 2012.